4.1.1Aujourd’hui je voudrais rendre hommage à un guerrier hors du commun. Ce qu’il a fait, peu d’entre nous, moi le premier, serions capable de le faire.

A son actif, point de techniques extraordinaires, il ne maitrise pas l’art secret du « serpent qui rentre dans sa tanière », ni celle du coup de pied retourné volant à turbines inversées. Ce n’est même pas un pratiquant d’ailleurs, je me demande s’il sait donner un coup de pied …, mais ce n’est pas le principal. Non sa technique à lui, c’est le mental. Ajoutez à cela une préparation physique minutieuse et sérieuse.

Il sait trouver en lui toutes les ressources nécessaires pour ne jamais abandonner et réaliser des exploits extraordinaires.

Je ne vais pas énumérer tout ce qu’il a réalisé, ce serait trop long. Je vous suggère d’aller sur son site.

D’ailleurs en ce moment, avec deux de ses acolytes, ils font une petite balade de Perth (en Australie) à L’Ile Maurice. Ils traversent à la rame … pendant trois mois. 6900 km !

Comme le dit Max, le mental, c’est ce qui te fait tenir. Le physique et la technique nous les avons tous, la différence se fait toujours sur le mental.

On le voit en compétition, deux pratiquants de force égale et de technique équivalente ne font pas match nul. La différence se fait toujours sur le mental. Ne soyons pas excessif, peut-être pas toujours, mais souvent.

Dans la pratique des arts martiaux, on m’a toujours appris : physique, technique, mental. L’un ne va pas sans l’autre et un moment donné, la faiblesse d’une de ces trois composantes écroulera l’édifice.

Un débutant va commencer par travailler son physique, pompes, abdos, renforcement musculaire, puis petit à petit, il va commencer à améliorer sa technique, ses positions, la justesse de ses mouvements, etc. Tout en travaillant sur les deux premières parties, il va se forger progressivement un mental sportif, et il va apprendre à repousser ses limites physiques. Il va puiser au fond de lui l’énergie interne (par définition ce qui n’est pas externe) pour ne pas abandonner, ne pas écouter la fatigue, les blessures et continuer pour atteindre son but. Mais a-t-il pour autant un esprit guerrier ?

Personnellement je ne le pense pas. Je pense que cela ne s’apprends pas sans travail spécifique. Acquis ou inné ? Les deux à mon avis.

Sans aucun jugement de ma part et sans prendre en compte le vécu de la personne, et sans … (c’est bon, j’ai pris assez de précautions?), vous avez des gens qui sont des victimes potentiels. Il est marqué sur leur visage « vient me chercher des noises » et d’autres, rien qu’en les regardant, vous n’avez pas forcément envie de les ennuyer. Oui, cela dépends de pas mal de choses, Teddy Riner au premier abord et plus impressionnant que le grand schtroumpf… restons dans les limites de la comparaison. Un esprit guerrier n’a rien à voir avec le sport, le physique ou je ne sais quoi d’autre d’externe. C’est en vous, ou cela ne l’est pas. Cela se travaille bien évidemment. C’est plus facile pour certains.

Quelques exemples qui me viennent à l’esprit

Pour ne pas la nommer, notre gazelle, championne du 400 mètres plat il y a quelques temps maintenant était une compétitrice hors pair, un mental sportif surement bien développé, mais de ce que j’ai pu voir de son attitude, l’esprit guerrier, lui, est resté aux vestiaires. « Au secours les japonais (ou les chinois je ne sais plus) me suivent partout, vite je rentre … » Sans déc !

En parlant de chinois, celui qui s’est tenu debout devant le char à Tienenmen, je ne sais pas s’il sait donner un coup de pied, par contre son esprit guerrier n’est pas à démontrer ! Non ?

Bref, tout cela reste cependant assez lié, et je suis persuadé que l’on peut démontrer l’inverse de ce que je viens d’écrire, et si je devais résumer ma pensée, je dirais que pour l’instant, je suis en pleine réflexion… n’hésitez pas à me faire part de vos idées.