Récit de stage par  un stagiaire comme les autres

Préambule

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Pourquoi un récit ? Pourquoi pas !

Plus sérieusement, à chaque stage, ceux qui ne sont pas avec nous (bande de feignasses) me posent des questions sur le déroulement du stage, l’ambiance, les cours, les activités, les soirées…  le but non avoué de ce récit est de vous donner envie pour la prochaine fois, parce que, quoi qu’on dise, un stage d’été fait évoluer votre pratique vitesse grand V.

Je vais vous livrer la vie d’un stagiaire comme les autres. Il y aura des coups de gueules, des coups de boules et des coups tout court. Restons positifs.

Je vous préviens, je suis loin d’être un écrivain, donc, il y aura des fautes d’orthographe, de syntaxe et de français, mais l’important n’est pas là. N’est-ce pas ?

Le voyage

Le train

Cette année, je fais original et inédit. Pour moi en tous les cas. Je pars en train ET en scooter. J’ai mis mon scooter dans le train pour Brives la Gaillarde et moi avec. Arrêt à Brives, (4h de train) et ensuite 150 kms en scooter jusqu’à Montferrand du Perigord.

Mathieu a déjà embarqué mes affaires (merci à lui), je voyage donc léger.

Je n’aime pas le train, je n’aime pas les transports en commun, je sais maintenant pourquoi. Pleins de gamins dans le train, cela braille partout, dont un morveux (dans tous les sens du terme) qui regarde le film, que je suis entrain de passer, par dessus mon épaule. Il a les mains sales, la bouche pleine de croissant au beurre dont l’odeur me retourne l’estomac. Au bout de dix minutes, je n’en peux plus, je change de film et je mets Zatoïchi. Bien gore, du sang partout, il a peur et dégage.

Récupération du scooter en Gare de Brives

Ah non, on m’annonce que finalement à cause d’un crétin qui a laissé sa cariolle sur la voie, je dois récupérer mon scoot à Toulouse ! Du coup deux heures de train de rab (j’adore, pourquoi s’en priver) et 1heure de scoot en plus (dixit mon GPS). Je l’ai dit déjà ? Je HAIS le train !!

Arrivée à Toulouse,  pas de scooter !! Au bout d’une heure de recherche, on m’annonce qu’il est à Brives ! Le premier qui esquisse un sourire, je le massacre J. Je dois donc, attendre 2h à la gare pour reprendre un train vers Brives plus 2h de trajet, pour enfin récupérer mon scooter et faire la route de nuit.

Je vous ai déjà dit que je hais les trains ? je confirme.

Arrivée

Après une petite heure et demi route, et l’arrivée dans un champ (le GPS était un peu planté), je pose enfin mes pieds sur le sol de Castelnoël vers 00h00 (au lieu des 14h00 prévues, merci la SNCF).

Premières impressions

C’est grand, il y a de la place, nous sommes nombreux, le grand patron est content, l’ambiance à l’air bonne. Avec ces quelques mots, vous l’avez compris, nous avons passé un stage fabuleux.

Installation

Mathieu et Than Ba (Ouss Sensei) ayant déjà monté ma tente, je n’ai pas eu grand chose à faire. Merci !

Certains sont en tente, d’autres dans les chambres. La maison peut accueillir jusqu’à 18 personnes dans les lits. Mais nous pouvons être plus nombreux si nécessaire.

Il y a une grande cuisine et tout le confort qui va avec, 3 salles  de bains et un immense jardin. Nous ne sommes pas les uns sur les autres, ce qui est une bonne nouvelle.

Première soirée

Elle se résume en 4 lettres : dodo ! Bin oui, le stage commence le lendemain à 10h, il est déjà 2h du matin.

Pub : le sac de couchage – matelas – oreiller de Décathlon, c’est vachement bien.

Les entraînements

40 sur le tatami (sur la pelouse juste devant la maison) c’est à mon avis un maximum pour pouvoir bien s’entrainer. Ce n’est pas de l’élitisme, mais du bon sens. A plus de 40, cela devient du travail à la chaine, mais ce n’est que mon avis.

Vous l’avez compris, nous sommes donc une quarantaine (pour les mecs qui vont s’amuser à compter … prenez l’air, cela vous fera du bien).

Je ne vais pas vous retracer les cours dans le détail, mais en gros :

  • Nous avons fait des cours très très mental. Mais vraiment très. Tout le monde est reparti avec un mental en acier trempé.
  • Une dizaine de ceintures jaunes, trois ceintures rouges et des ceintures noires.
  • Nous avons travaillé trois Quyens, du sabre, de l’épée et du bâton.
  • Une moyenne de 5h de cours par jours a permis à tout le monde de bien profiter et d’approfondir.
  • Des larmes, du sang (nos pieds surtout, mais pas autant qu’au stage chez Laurence) et des rires …
  • Travail de groupe ou travail individuel, nous nous sommes tous, chacun à son niveau, surpassé et c’est le principal.
  • Des probables futurs cadres TaySon ont émergés à ce stage, ils ne le savent pas encore … faut pas le leur dire ;)

Les sorties

Nous étions tellement bien sur place, que pour la première fois, personnellement, je n’ai pas fait grand chose. Pas de Karting, pas de visite, pas de paint-ball, mais quelques ballades à moto, à pieds et des sorties aux restos du coin. D’autres ont profité de la Dordogne (baignade, canoë, bain de soleil, etc.), bref, il y avait de quoi faire.

Les rêves

Pourquoi j’en parle, parce que apparemment, cela a pris des proportions importantes lors de ce stage. Si certains d’entre vous sont forts en décryptage psychologico-taysonvodesque, qu’ils se manifestent. Entre celui qui a rêvé de moi entrain de le martyriser et celle qui a rêvée de Mathieu en petite tenue et l’autre qui a rêvé de je ne sais plus qui entrain de faire des choses coquines à plusieurs, … je me demande parfois si les entrainements n’ont pas été trop durs !!

Les passages de grades

L’école est heureuse de compter parmi ses membres une nouvelle ceinture marron interne (Julien pour ne pas le nommer), des nouvelles barrettes et des confirmations de ceintures marrons internes. Je ferais un article dédié à ce sujet un peu plus tard.

Le stage d’été a toujours été un moment pour faire passer des grades à ceux qui ont raté le passage en cours d’année.

Les épreuves des X Quyens

Cette année, on va dire que cela décoiffe. Nous avons eu des volontaires pour l’épreuve des 40, des 50 et des 60 Quyens. Comme toujours cela a été un dépassement de soi et tout le monde a poussé, encouragé, crié,  etc. Il s’agit d’un moment assez indescriptible et mes talents de narrateur ne sont pas assez évolué pour vous en parler… je vais donc me taire, le mieux est de venir jeter un œil à la prochaine épreuve.

En conclusion

Un très bon stage, un endroit merveilleux, une ambiance familiale et très studieuse. Pas de canard boiteux, pas d’emm… tout le monde a bossé, aidé, profité.

A améliorer, les repas à 40 (moi je m’en fiche je ne mange rien pendant les stages), c’était parfois un peu long, mais nous avons déjà la solution : nous allons embaucher une cuisinière. Bonne nouvelle non ?


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