Quand on pratique un sport, il arrive parfois (souvent pour certains) que l’on se blesse.

croixrougePour certains, cela fait partie de la pratique. Cela est encore plus vrai dans les Arts Martiaux. On ne le répétera jamais assez, la blessure est un élément clé de votre pratique.

Alors je vous arrête tout de suite, il n’est pas question ici de vous demander de vous blesser exprès pour voir ce que cela donne, mais de vous donner des billes pour en profiter, positivement.

Tout d’abord la blessure est souvent un signal d’alarme. Un claquage, une élongation musculaire, etc. peuvent être des signes que vous transmet votre corps pour vous dire « quelque chose ne va pas » :

  • Tu ne dors pas assez
  • Tu ne bois pas assez
  • Tu ne manges pas ce qu’il faut
  • Tu es trop fatigué, il est temps de faire une pause
  • etc.

Bon maintenant que vous êtes blessé, la première chose à faire est de positiver et de prendre cela comme une chance… oui une chance, vous allez pouvoir travailler autre chose.

L’autre première chose à faire est d’aller voir un médecin afin de savoir ce que vous avez. En effet, les blessures non soignées deviennent récurrentes et croyez moi, ce n’est pas une bonne chose. Une fois que vous savez ce que vous avez, que vous savez ce que vous devez faire, nous pouvons commencer à travailler.

Travailler quoi au juste ?

Tout d’abord l’énergie, ensuite le mental et pour finir l’observation.

L’énergie

Cela ne sert à rien de se morfondre, vous devez absolument penser énergie positive (est-ce la peine de le préciser). « Mais heuuu, je ne sais pas ce que c’est moi ». Pas grave, on va le dire autrement : Pensez que vous avez du chaud qui part du ventre vers la partie de votre corps où vous avez mal. C’est concret, c’est facile, cela doit marcher.

Pour les autres, ceux qui connaissent l’énergie Bois, vous pensez à la couleur verte, la chaleur, etc. Si vous faites cela tous les jours, tout le temps, vous allez tout d’abord guérir plus vite et ensuite vous allez améliorer votre travail énergétique. Que demander de plus ?

L’énergie, il faut y croire… sinon, cela ne sert à rien. La force de la pensée.

Le mental

C’est quoi au juste ? Vous êtes au commande ! Votre corps vous parle, vous l’écoutez, mais il ne doit pas vous dicter ce que vous devez faire. Le mental consiste à dire à votre corps, « j’ai mal, je me soigne, maintenant lâche moi ». Dis moi crument, cela revient à :

  1. penser à votre blessure quand vous voulez vous soigner (voir le paragraphe énergie)
  2. ne plus penser à votre blessure dans tous les autres cas

En cours, nous sommes habitué à souffrir lors du travail des phan don, song luyen ou combat. La douleur physique sportive sait être gérée par les Vo-Sinh, nous savons (enfin je l’espère) comment réguler notre douleur pour terminer un exercice debout et entier. La douleur des blessures doit être gérée de la même manière.

La seule différence est qu’en cours, vous avez votre professeur qui vous pousse et vous motive, alors que dans le cas qui nous intéresse, vous êtes tout seul. Ok, c’est plus dur, mais quelle joie quand vous y arrivez. Vous n’avez besoin de personne. C’est la différence entre les sectes et les écoles d’Arts Martiaux. Le gourou vous dit, « tu as besoin de moi pour te sentir bien », le Maître vous dit « je te montre comment être bien, ensuite, débrouille toi tout seul ».

L’observation

Si vous pouvez bouger, vous pouvez venir en cours. Pour quoi faire ?

  • Pour observer un cours de l’extérieur : on apprends aussi et surtout en regardant
  • Pour vous entraîner : Oui oui, vous avez bien lu. Vous avez mal à la main, il vous reste les jambes, vous avez mal au pied, il vous reste un pied et les mains, etc. Il y a toujours moyen de faire quelque chose. Demandez-le à votre professeur, il saura vous trouver un exercice adapté à votre handicap.
  • Pour vous imprégner de l’énergie du cours et donc repartir avec des ondes positives
  • Pour ne pas perdre le rythme des entrainements et entrer dans une spirale négative.

On pourrait en parler encore longuement, mais je pense que pour un premier article, vous avez ce qu’il faut pour avancer.