Un petit résumé des cours sur Cergy pendant les vacances d’hiver:
Pourquoi t’es tout rouge? Tu es pâle comme un linge ou tu as du sucre? Ces quelques phrases sont vécues et vues par un grand nombre de personnes, de vo sinh pendant leur pratique en salle d’entraînement à Cergy.
Toutes ces manifestations physiques sont des signaux d’alertes que notre corps nous envoie quand à la prolongation d’un effort sportif. Il est bon de rester à l’écoute de son corps et d’adapter son niveau, son rythme de travail dans l’exercice sportif.
Je ne vous parlerai pas de toutes les termes scientifiques, des postulats concernant l’aérobie, le VO2Max…. J’insisterai plus sur la joie de pratiquer votre sport, notre art martial. En effet, si vous subissez une séance ou un cours de vo dao, il faut réfléchir quel peut être le ou les facteurs qui empêchent la réalisation d’une bonne activité sportive. La consigne de l’intervenant est elle claire? Suis je apte à écouter? Trop de réflexion personnelle associée aux consignes ? Stop!
Faîtes vous plaisir, testez votre physique et surtout votre mental pour tenir un cours cardio en autre. Il faut toujours repousser un peu plus ses limites physiques et combattre « le petit truc » qui invite à l’arrêt et au renoncement dans la difficulté de l’exercice. Je vous invite à lire l’ article posté par le maître sur le travail mental (tinh than).
Certes, la personne qui donne le cours, l’initiateur, le coach ou le maître vous pousse dans vos limites mais il faut avoir le courage de puiser dans ses réserves afin de répondre favorablement à la demande. Il en ressortira une union des deux parties, d’un coté, une reconnaissance du travail mis en place, de l’autre une satisfaction dans la pratique et le dépassement de soi.
Pensez toujours à respirer, à souffler, à prendre le temps de repos pour une récupération active ( ne pas rester assis, mais marcher), boire en petites gorgées, effectuer des mouvements respiratoires avec lenteur, garder le sourire. Sachez que nous pratiquons une activité physique, un art martial qui demande un effort intense et rapide. En général, nos enchaînements de mouvements n’excèdent pas 2 ou 3 minutes. Nous travaillons plus sur l’explosivité ( de 0 à 10 secondes). C’est pourquoi, nous effectuons du travail cardio, du fractionné, pour progresser dans l’explosivité (sans oublier de faire du footing).
Les élèves se demandaient à chaque séance cardio à quelle sauce ils allaient être manger ! A cela, la réponse était la suivante : pour un bon plat, il me faut les ingrédients. Avec ses ingrédients ( fille, garçon, réceptif ou pas, stressé ou non) le plat sera excellent ou non, la sauce est juste là pour rehausser le goût et /ou cacher l’amertume du plat. Donc la sauce, l’exercice doit être adapté. Le cuisinier, l’instructeur ou le professeur sera là pour doser la quantité de travail (durée, variété) pour rendre savoureux le plat.
Au final, j’ai pu voir malgré la difficulté du travail cardio, cette envie de se surpasser pour la plupart des vo sinh. Et toujours, cette mentalité véhiculée dans chaque club de notre école, se dépasser, encourager les camarades d’entraînements, garder le sourire et passer un bon moment avec des élèves venant des clubs de Pontoise, Courdimanche et Cergy.
Les élèves ont pu s’initier au travail du : don than bai phap. ( promis je mettrai les accents la prochaine fois). Une découverte pour certains, une forme d’expression permettant de voir , de se révéler dans une liberté d’enchaînements et de voir les difficultés et le travail qui reste à faire.
Au fait, ils ne sont pas punis les élèves sur la photo ( séances d’étirements, ils ont soufferts! Dans le rôle du tyran: Ludovic)