Nous avons eu droit à un joli petit stage de Vo Tu Do à Lyon.P1040158 Très intensif, très technique et dans une bonne ambiance. 

La journée a très bien commencé : le soleil a accueilli les deux parisiens (comme quoi, les sacrifices humains, ça peut fonctionner parfois) et ils ont découvert notre salle d’entraînement.  
Nos amis karatékas du club de Charbonnières nous ont fait le plaisir de venir, ainsi que des pratiquants de boxe thaï, du Kyokushinkai, du Kali Escrima et un pratiquant des AMV d’un autre club. Et nous, bien sûr.

Les 3 heures ont commencé par une petite explication sur le terme Vo Tu Do qui n’est pas une discipline en soi, mais une forme de compétition (suffisamment important pour être rappelé encore et encore).  Puis un petit échauffement et l’exercice qui amuse toujours ceux qui ne le connaissent pas : toucher le genou de son partenaire et faire une pompe à chaque fois qu’on s’est fait toucher. Bizarrement, après une vingtaine de pompes, ils sourient beaucoup moins…  

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Après cet exercice bien cardio qui en a essoufflé plus d’un, Jean-Yves et Ekué ont commencé à rentrer dans le vif du sujet. Ils ont séparé l’équipe en 2 groupes : les légers et les lourds moins légers. Chacun des deux ont montré des techniques qui leur étaient propres, des techniques qu’ils utilisent systématiquement en compétition : Ekué utilise la vitesse et les techniques de jambes tandis que Jean-Yves montre une nette préférence pour les techniques au sol (ce qui nous a valu une jolie photo pleine de tendresse avec Gérald d’ailleurs). Puis ils se sont échangés les groupes. Ce n’est pas parce qu’on est léger et vif qu’on ne peut pas amener au sol et ce n’est pas parce qu’on a un bon gabarit qu’on ne peut pas être vif et avoir la jambe alerte comme les danseuses de french cancan. D’ailleurs, on avait de beaux bébés dans le lot…

Puis ils ont encore échangé les groupes, et encore et on a commencé à voir des visages rouges, des gardes qui tombent, des yeux vides, des flaques de sueur sur le tatamis (dont plus de la moitié étaient l’œuvre de Steven, il aime partager). Mais pas d’accident, pas de blessure et toujours du contrôle (de toute façon, les profs veillaient au grain).  

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Et la dernière heure est arrivée : 6 combat de 3 minutes… Tout le monde n’a pas tenu jusqu’au bout, mais certains ont fait preuve de volonté en allant le plus loin possible avant de s’écrouler sur le bord du tatamis, tout tremblant, arrivant difficilement à aligner deux mots et à la recherche d’une bouteille d’oxygène. Et pour les faire décompresser, Jean-Yves leur a fait faire un peu de gainage, un exercice qu’Edward affectionne particulièrement (d’après Jean-Yves) : l’exercice du petit-poisson-frétillant (qui a un autre nom, mais je l’ai oublié et même si on me le rappelle je ne changerai pas cette phrase, pas la peine d’insister).  

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En bref, c’était un stage riche en émotion (et en effort), avec une très bonne ambiance. Rendez-vous l’année prochaine ?  

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Et voici toutes les photos du stage

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