Par un chouette vendredi de mars nous partîmes de France le sourire au lèvres, les Vo Phuc secs et l’arme dans la soute.

3, non 4, ou 5 jours plus tard, le retour fût tumultueux, problématique et compliqué ! Mais que c’est-il passé entre ces deux événements ? Retour en arrière …

Donc vendredi matin, la veille pour certains, les compagnies Vueling, Easyjet, Transavia embarquèrent à leur bord des Vo Sinh, endormis par une nuit beaucoup trop courte, pour le soleil du Portugal, pour la troisième année consécutive.

Antoine et Filipa, nos hôtes, nous avaient réservés l’hôtel… ou pas. Plutôt « oupa » qu’autre chose d’ailleurs. Nous étions à l’independente, le seul hôtel ou tu ne dors jamais deux nuits dans la même chambre ! Un concept vachement simple et pratique, tu testes toutes les chambres et quand tu as choisi laquelle te convient, … tu pars.

Nouvelle salle, Antoine et Filipa, l’ont choisie pour ses grandes fenêtres, ses tatamis tout nouveaux, et son parquet. Notre école a maintenant un nouveau style : Le Tây Sòn Võ Ðạo Fáh Kir (avec les accents, sinon cela ne veut plus dire la même chose) : tu t’entraines sur les clous du parquet qui remontent quand tu marches dessus.

Heureusement, Antoine est maintenant un bricoleur né, même quand il s’entraine, le marteau n’est jamais loin. Une envie pressante de bricolage, un clou qui remonte ? Pas la peine de l’appeler, avant même que le clou ne te rentre dans le pied, Antoine fond dessus avec son marteau tel un phénix sur un Bo Bun !

La météo, nous avons choisi l’option « full monty » : du vent, du soleil, de la pluie, mais le tout avec parcimonie et sans que cela ne soit une gêne.

La nourriture a été comme d’habitude, abondante, végétarienne (une fois, mais on a décidé à l’unanimité (Christophe H inclut, oui il change : il met des chemises parmes, fait de l’épée, devient yin et maintenant mange végétarien… mais où va le monde !) que dorénavant tous les repas de tous les stages le seraient – ou comment ne plus avoir personne aux stages l’an prochain !).

Y a eu de l’alcool avec pas de modération pour certains, mais je ne suis pas une balance, je ne dirais rien, … en tous les cas, sachez que, mais il n’y a aucun rapport, j’ai beaucoup mis de POLO. 😇

Croyez-le, ou non, je n’ai pas pris un seul frozzen youghourt ! Ceci explique sans doute le maraboutage du retour.

Les entrainements ont été colorés – je parle des tibias et des avants bras, durs pour certains, mais en tous les cas toujours dans la bonne humeur. Trois élèves d’Antoine et Filipa étaient parmi nous et cela fait plaisir ! Pas eu de blessé, bon à part, un couteau qui a terminé sa course dans une bouche alors qu’on avait dit AU VENTRE, un autre dans le pectoral droit et une ou deux lèvres fendillées, mais franchement, rien de quoi effrayer un Tây Sòn nourris à la morue !

Nous avons écumé les bars, fait de la visite touristique, enfin moi c’était plutôt Fnac et H&M, joué au billard, marché dans la ville, fêté l’anniversaire de POLO (non, pas de rapport avec plus haut … 😇), péché (enfin, si on peut dire cela, ils sont partis à 5 et ils ont ramené, un truc qui nage de 2 cm de long), etc.

Sinon, le retour … grève des contrôleurs aériens, attentats à Bruxelles, avions annulés, le voyage deux jours plus tard pour certains avec une escale à Barcelone, bagage perdu (celui des sabres, des vo phuc, du whiskey, du drapeau et de MA ceinture) et retrouvé à l’heure ou j’écris ces lignes. Je vous laisse imaginer le bonheur intégral.

Je ne serais pas complet, si je ne vous disais pas que :

  • Christophe H, lui, a eu son avion en temps et en heure, du coup, depuis, il l’a ramène … on n’en peut plus !
  • Polo a faillit dormir avec un anglais qui lui a piqué son lit et qu’il a viré à coup de claque dans le dos et qu’un autre a faillit partir avec son pantalon.
  • Que ces deux jours forcés sur place, ont été au final très cool avec Akila, Angélique, Polo, Mathieu, Christophe P, Guillaume et Bernard.
  • ET QUE LE STAGE A ÉTÉ UNE TUERIE ! Merci à Antoine et Filipa pour tout !!

Rendez-vous l’année prochaine !

Voici quelques photos, si y en d’autres et que vous voulez me les envoyer, vous pouvez …